La galerie Arte Bello vous accueille depuis plus de 20 ans, au quartier latin à Nouméa.

Infos utiles
Suivez-nous
Facebook
Artiste peintre

Océanie Française

Travail en

robert tatin d'avesnière

(1925-1982)

Il est né dans la petite localité d’Avesnières, près de Laval. Son œuvre a été principalement élaborée en Océanie où il arrive à l’âge de vingt-cinq ans. Marqué profondément par le travail de son père, Robert Tatin, peintre et céramiste qui a créé en 1947 à Paris un atelier de céramique et de peinture, le jeune Tatin peut côtoyer Prévert, Breton, Cocteau, Giacometti. La fuite….

Le modèle paternel est cependant vécu par le jeune Robert comme un poids et son départ pour l’Océanie vient sceller un éloignement irréversible. Il ajoute à son patronyme le mot « d’Avesnières », qui donne une patine de vieille noblesse française à ce qui n’est en fait qu’un hommage à son lieu natal. Il arrive à Tahiti le 19 mai 1950, à bord du paquebot Ville d’Amiens. Il s’installe à Hamuta et gagne sa vie comme peintre en lettres et enseignes, tout en poursuivant son chemin dans la peinture qui occupe son temps libre et souvent ses nuits, lorsque Elisa, sa compagne tahitienne, n’est pas là. De la Nouvelle Calédonie aux Nouvelles-Hébrides

En 1957, suite vraisemblablement à un dépit amoureux, il part pour la Nouvelle-Calédonie et y fait sa première exposition personnelle en 1962, à l’ancienne mairie de Nouméa. Après quelques années de vie solitaire et désordonnée dont le seul repère est le travail, il décide de pousser plus loin sa découverte de l’Océanie et il s’embarque pour les Nouvelles-Hébrides, condominium franco-britannique à l’époque. Délivré de la besogne de peindre des enseignes, il peut se consacrer entièrement à la peinture. Il construit une case au bord du lagon d’Erakor, à Port-Vila et sa renommée de peintre se constitue et s’affirme.

Un détour avant de retrouver son premier amour

En 1976, alors que sa santé est mauvaise, il décide de revenir en France via l’Indonésie, (Djakarta et Bali) et Bangkok. En novembre 1976, il arrive à Cossé-le-Vivier, près de Laval où habite son père, si distant et si proche dans l’existence de Robert.

En février 1982 des amis de Tahiti l’invitent généreusement à les rejoindre. Il retrouve avec enthousiasme l’île qu’il n’a jamais véritablement quittée dans le souvenir du visage d’Elisa, maintes fois présent dans sa peinture. Le 25 mai 1982, s’ouvre à Papeete sa dernière exposition, qui connait un grand succès. Jamais il n’avait peint avec autant de clarté et de bonheur que durant ces derniers quelques mois passés à Hitiaa. Le 4 juin il est hospitalisé à Mamao, où il meurt, seul, le soir du 9 juin. Il est enterré au cimetière de l’Uranie. Son père, Robert Tatin, dit de l’Epine, décèdera l’année suivante.

« J’ai connu, dans ce pays, tout ce que dans la vie un homme peut espérer connaître »

Boutique

Aucun produit !